Les principes qui m'ont soutenu quand tout le reste a échoué...
- Rousse Lavalle
- 12 juil.
- 2 min de lecture
Ce week-end, en fouillant dans de vieux carnets, j'ai retrouvé une liste que j'avais écrite il y a presque dix ans. C'étaient les principes sur lesquels je m'étais promis de ne jamais transiger, quelle que soit l'orientation de ma carrière. En les relisant, j'ai ressenti un mélange de fierté et d'humilité : j'avais tenu certaines promesses, tandis que d'autres, je les avais oubliées en cours de route.
Naviguer sans carte dans des eaux turbulentes
Le monde professionnel d'aujourd'hui me fait penser à une navigation sur un océan où le climat est en constante évolution. Les technologies que nous maîtrisions autrefois deviennent obsolètes, les modèles économiques se transforment et les attentes évoluent à un rythme effréné.
Dans ce contexte, j'ai découvert que les stratégies et les tactiques ont une date d'expiration, mais que les principes perdurent. Ils sont ma boussole quand il n'y a plus d'étoiles visibles pour me guider.
Le principe qui m'a sauvé
Je me souviens d'un moment critique où je dirigeais un projet important. Nous étions confrontés à des délais impossibles et à une pression de toutes parts. La tentation de faire des concessions éthiques était réelle, surtout lorsque personne ne l'aurait remarqué.
Ce qui m'a motivé à continuer, ce n'était pas la peur d'être découvert, mais un principe fondamental que j'avais écrit des années plus tôt : la transparence. J'ai décidé de communiquer ouvertement sur les difficultés rencontrées, en assumant la responsabilité des retards plutôt que de les dissimuler sous des solutions de compromis.
Cette décision, bien que difficile au départ, a permis d’établir une relation de confiance qu’aucune livraison à temps n’aurait pu créer.
Quand mes actions trahissent mes paroles
J'ai également failli à mes principes. Durant une période d'intense croissance professionnelle, tout en affirmant valoriser la dignité humaine, j'ai traité les gens comme des ressources pour atteindre mes objectifs.
Un collègue courageux m'a confronté à cette incohérence. Cette conversation difficile m'a forcé à reconnaître que le défi ne résidait pas dans mes principes, mais dans ma capacité à les maintenir sous pression.
L'équilibre entre fermeté et souplesse
Au fil du temps, j'ai appris que diriger selon des principes ne signifie pas être inflexible. Le principe de subsidiarité m'a appris à déléguer les décisions au niveau le plus proche de leur mise en œuvre, en responsabilisant les autres et en respectant leur autonomie.
Cela a transformé mon style de leadership, me permettant d'adapter les méthodes sans compromettre l'essentiel. Les méthodes évoluent, mais les principes demeurent.
Une question sur laquelle réfléchir
Quels sont les principes incontournables qui guident vos décisions face à des dilemmes complexes ? Je ne parle pas de valeurs abstraites qui sonnent bien dans une présentation d'entreprise, mais plutôt de convictions profondes que vous êtes prêt à défendre, même au prix de votre vie personnelle ou professionnelle.
Car en fin de compte, nous ne serons pas reconnus pour les stratégies que nous avons mises en œuvre ou les résultats trimestriels que nous avons obtenus, mais pour l’intégrité avec laquelle nous avons navigué dans les eaux turbulentes du changement mondial.
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Ce blog est complété par le programme de micro-apprentissage « Leading from Principles », que j'ai développé dans le cadre de mon engagement à promouvoir un leadership éthique et durable.
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